Responsive Matter

Selma Lepart (EnsadLab / Refective Interaction) | R.E.D., Réponse éléctrodermale, installation interactive, 2015 silicone, métaux à mémoire de forme, électronique | crédit photo : Studio MAC Creteil

Journée d’étude le 1et juin 2017
organisée au Centre Georges Pompidou, Paris
par Samuel Bianchini (artiste, maître de conférences habilité à diriger des recherches, EnsadLab), Dominique Peysson (artiste, docteur en sciences et en arts, chercheuse, EnsadLab) et Emanuele Quinz (historien et théoricien de l’art et du design, maître de conférences, Université Paris 8 et EnsadLab) en dialogue avec Marie-Ange Brayer, conservatrice, Design et Prospective industrielle, Centre Pompidou, Paris.

En partenariat avec l’École nationale supérieure des Arts Décoratifs — PSL et l’École polytechnique
avec le soutien de la Fondation Daniel et Nina Carasso.

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L’impression 3D réactualise la notion de forme idéelle ordonnant la matière : elle ne devrait prendre sens que parce qu’elle est informée et se doit de se faire oublier. Mais qu’en est-il aujourd’hui des nouveaux matériaux actifs, réactifs et adaptatifs? Comment concevoir non plus un rapport matière / forme, mais une matière-forme, où la structure interne de la matière devient “matière-grise” ? Une intelligence non pas logique mais matérielle? Comment l’impression 3D peut-
elle se faire impression 4D ? Comment envisager une matière-motrice dotée de comportements animés ou encore une méta-matière aux frontières de l’inerte, du vivant et du vivant artificiel ? En art, en design comme en architecture, en étroit dialogue avec les sciences, comment concevoir et mettre en œuvre de tels matériaux pour des créations dotées de sensibilité, au sens propre comme au sens figuré ?

Cette journée d’études s’inscrit dans le projet de recherche Responsive Matter d’EnsadLab – le laboratoire de l’École nationale supérieure des Arts Décoratifs (EnsAD, Paris) en collaboration avec le programme SACRe (Sciences, Arts, Création Recherche) et avec le soutien de PSL Research University et de la Chaire arts & sciences de l’École polytechnique, de l’École nationale supérieure des Arts Décoratifs-PSL et de la fondation Daniel et Nina Carasso.