«Prendre vie(s) » : une installation de Samuel Bianchini présentée au Jeu de Paume dans «Le Monde selon l’IA»

Samuel Bianchini

📅 Exposition du 11 avril au 21 septembre 2025 – Paris
📍Lieu : Jeu de Paume, Paris

Depuis le 11 avril 2025, le Jeu de Paume à Paris accueille l’exposition Le Monde selon l’IA, qui explore les imaginaires, les usages et les implications des intelligences artificielles à travers le regard d’artistes contemporains. Parmi les œuvres présentées, l’installation Prendre vie(s) de Samuel Bianchini attire une attention particulière par son approche sensible et conceptuelle de la vie artificielle.

Installation développée en lien avec le nouvel axe sur l’intelligence artificielle qui sera lancé en octobre par EnsadLab, Prendre vie(s) s’inscrit dans le cadre du groupe de recherche Reflective Interaction, piloté par EnsadLab, le laboratoire de recherche de l’EnsAD (École nationale supérieure des Arts Décoratifs).

Cette œuvre met en scène une image fixe : celle d’un cimetière militaire. Loin de l’immobilité attendue, cette image devient ici un milieu de vie, un support actif. Grâce à l’algorithme de vie artificielle Flow Lenia, paramétré par des processus d’intelligence artificielle, l’image elle-même génère des formes de vie numériques. Le grain de l’image devient ainsi graine : une matière propice à l’émergence, la prolifération et l’évolution d’un bestiaire artificiel. L’espace du souvenir se transforme alors en espace d’expérimentation, à la frontière du vivant et du simulé.

À travers cette œuvre, Samuel Bianchini interroge les relations entre mémoire, technologie et vitalité, et propose une réflexion poétique sur la possibilité de "prendre vie" à partir de ce qui, justement, semble figé ou disparu.


📅 Exhibition from April 11 to September 21, 2025
📍Location: Jeu de Paume, Paris

Since April 11, 2025, the Jeu de Paume in Paris has been hosting the exhibition The World According to AI, which explores the imaginaries, uses, and implications of artificial intelligence through the lens of contemporary artists. Among the works on display, Prendre vie(s) by Samuel Bianchini stands out for its sensitive and conceptual approach to artificial life.

Developed in connection with the new research focus on artificial intelligence to be launched in October by EnsadLab, Prendre vie(s) is part of the Reflective Interaction research group led by EnsadLab, the research laboratory of EnsAD (École nationale supérieure des Arts Décoratifs).

The work presents a still image: that of a military cemetery. Far from the expected stillness, this image becomes a living environment, an active medium. Using the artificial life software Flow Lenia, configured through AI processes, the image itself generates digital life forms. The grain of the image thus becomes seed—a material conducive to the emergence, proliferation, and evolution of an artificial bestiary. The space of remembrance is transformed into a space of experimentation, at the boundary between the living and the simulated.

Through this work, Samuel Bianchini explores the relationships between memory, technology, and vitality, offering a poetic reflection on the possibility of “coming to life” from what seems frozen or gone.

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